EDITO 1er trimestre 2023
Après des signaux faibles en fin d’année notamment le taux de désistement et le niveau des prix de vente, et devant une situation nationale qui s’est fortement dégradée en ce début d’année, nous allons voir comment se comporte notre région.
Sur la Région de Chartres
Les mises en vente se maintiennent ce trimestre à un fort niveau avec 268 unités, le plus haut depuis 5 trimestres, tout comme les ventes avec 157 lots en réservation nette, soit au même niveau moyen que 2022 (149 unités par trimestre).
De part ces indicateurs stables, l’offre commerciale fait de même avec 650 lots à fin mars 2023 soit 13 mois de ventes. A noter que lentement mais sûrement depuis un an, cette offre est passée d’une situation de pénurie (396 lots au 31/03/2022) à un niveau plutôt haut à ce jour.
Enfin et malheureusement, les prix de vente hors parking ont encore augmenté, en passant de 3 793€/m² en moyenne sur 2022 à 3 991€/m² sur ce trimestre, soit plus de 4 200€/m² parking inclus.
Sur la Région d’Orléans
A l’inverse de Chartres, nous notons un ralentissement brutal des mises en vente avec moins de 100 unités (97 exactement) contre 234 en moyenne sur 2022. A noter que le 1er trimestre est toujours le plus faible depuis 2 ans.
En revanche, les réservations qui, en moyenne toujours depuis 2 ans, représentent 200 lots par trimestre (et même sur le 1ers !) marquent aussi un arrêt brutal avec 136 logements vendus soit -30% par rapport au 1er trimestre 2022.
Cela permet à l’offre commerciale de remonter à 11 mois de stock théorique, soit à un niveau équilibré dans la profession.
Les prix de vente dépassent maintenant 4 000€/m² hors parking (précisément 4 093€/m² contre 3 807€/m² en moyenne sur 2022).
Sur la Région de Tours
Après un attentisme de 6 mois avec seulement 154 lots mis en vente sur le 2nd trimestre 2022, on note un fort rebond avec 205 logements mis en vente sur ce seul 1er trimestre.
Les réservations en revanche n’offrent pas le même dynamisme avec 146 réservations nettes ce trimestre contre 237 en moyenne en 2022, et même -51% par rapport au 1er trimestre 2022. En cause, un niveau important des désistements (51 unités soit 26% des réservations du 1er trimestre 2023), ce qui était déjà une particularité de ce marché en fin d’année 2022.
L’offre commerciale du coup remonte à 10 mois de stock théorique mais, comme pour Orléans, c’est équilibré.
Enfin et encore plus que les autres marchés, les prix de vente sont les plus élevés des secteurs observés par OCELOR, avec un prix moyen des ventes à 4 541€/m² toujours hors parking !
En conclusion
On peut indiquer que, sur ce début d’année, notre région absorbe davantage les difficultés du logement neuf que le marché national pour lequel, par exemple, le niveau des réservations est, selon les régions, en baisse de -40% à -60%, notamment sur les ventes à particuliers. C’est ce point qui semble préoccupant car cela touche les propriétaires occupants mais aussi les investisseurs qui représentent pour mémoire 2/3 des ventes.